BAP

BAP (Plan d’action pour la biodiversité)

Le Plan d’Actions pour la Biodiversité a pour objectif d’apporter les suppléments nécessaires au volet biodiversité de l’Etude d’Impact Environnemental et Social, en déclinant de manière concrète et pratique (descriptif, calendrier, budget, répartition des tâches entre acteurs) les mesures qui y sont esquissées, éventuellement en les complétant par d’autres mesures permettant de résoudre les enjeux biodiversité identifiés.
Dans le cas présent, des enjeux biodiversité supplémentaires à ceux évoqués dans l’EIES ont été identifiés et confirmés lors de la mise au standard PS6 de l’EIES.
Ce travail a été réalisé sur la base des données déjà disponibles dans l’EIES et des études afférentes, sur la base de recherches complémentaires, de consultations, et des résultats de la mission de terrain menée en mai 2019 par Biotope. L’ensemble de ces éléments ont permis :

  • D’affiner l’évaluation des enjeux biodiversité dans les zones d’influence du Projet ;
  • D’effectuer une évaluation de l’habitat critique ;
  • De mettre à jour la cartographie des habitats dans la zone d’étude ;
  • De requalifier les impacts
  • De proposer des mesures d’atténuation et de compensation adaptées et proportionnées.

Le périmètre de ce plan d’action inclut le domaine aquatique lagunaire affecté par le Projet, ainsi que l’ensemble des milieux terrestres impactés directement ou non (emprise permanente du Projet ou de la ligne de transport associée, lieux d’occupation temporaires et leurs aires d’influence).
Conformément au PS6, plusieurs objectifs sont poursuivis:

  • Protéger et conserver la biodiversité terrestre et aquatique (faune, flore, habitats naturels) ;
  • Respecter la hiérarchie d’atténuation (éviter – réduire – compenser) en visant l’absence de perte nette de biodiversité pour les habitats naturels, et le gain net pour les habitats critiques ;
  • Couvrir les phases de construction et de fonctionnement de la centrale et de la ligne à haute tension.
 

Morerella cyanophthalma

L’extension du Projet ATINKOU au Parc National d’Azagny qui s’inscrit dans le cadre d’une convention entre l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR) et ATINKOU vise d’une part à l’appui à la recherche et au suivi des amphibiens dudit parc, et d’autre part au renforcement des capacités des écologues sur ce groupe taxonomique qui représente les vertébrés terrestres les plus menacés d’extinction.

ATINKOU est ainsi engagé dans une démarche d’amélioration continue envers la protection et la conservation de la biodiversité, qui consiste à la fois à : 
– Maintenir les bienfaits découlant des services écosystémiques ; 
– Promouvoir la gestion durable des ressources naturelles vivantes, par l’adoption de pratiques qui intègrent les besoins de conservation et les priorités en matière de développement.

Cette implication d’ATINKOU dans ce type de projets a permis d’améliorer ses compétences et connaissances en matières de sauvegarde environnementale, sociale et de préservation de la biodiversité.

Dans le cadre de la convention signée entre ATINKOU et l'OIPR pour la conservation de la biodiversité dans le Parc D' Azagny (PNA), ATINKOU a pris part aux festivités du Prix Vert tenues le samedi 02 Octobre 2021 dans le village de Djidjikro, dans la sous-préfecture de Grand- Lahou. Ces festivités ont permis de récompenser le meilleur village éco citoyen, la meilleure Association Villageoise pour la conservation et le Développement (AVCD), la meilleure école éco citoyenne et le vainqueur du tournoi maracana du Prix Vert pour la conservation du Parc National D'Azagny.
Les publications médiatiques retraçant les grands évènements de cette cérémonie de remise de prix aux Lauréats de la septième édition du prix vert du prix Vert se retrouvent aux liens suivants :
Business 24 :